mardi 27 août 2013

Les hippoptères et le cinéma.

L'autre soir je regardais la télé, pour une fois qu'il y avait quelque chose d'à peu près intéressant dans les films.
C'était un film sur la mythologie grecque avec des titans, des dieux, et toute sorte de créatures plus ou moins imaginaires et irréelles mais toujours chargées de symbolismes liés de près ou de loin à l'âme humaine ou à sa psychologie parfois la plus profonde.
Mais ce qui nous intéresse ici c'est Pégase & Co.



Parmi les "hippoptères" (et si cela n'a pas déjà été fait, je propose ce mot, peut-être un néologisme, à l'Académie...) Pégase reste le plus connu.
Et quand Pégase ou ses congénères sont représentés en vol dans les films, on les voit toujours remuer les pattes comme s'ils couraient au sol ! Outre le fait que j'ai toujours trouvé ça débile, je me suis aussi toujours demandé pourquoi. Pas vous ? Quel est le besoin d'un animal volant de courir en vol ?
De la plus ancienne mémoire d'humain, on n'a jamais vu de cygne ni de moineau, de mouette, de goéland, d'aigle, de vautour, de pigeon... pédaler en volant !
Les seuls, à la rigueur, sont les oiseaux "aquatiques" et certains grands oiseaux terrestres (vautours...) qui courent mais uniquement pour prendre leur élan pour s'envoler. Mais pas plus.
Alors pourquoi ne pas faire replier ses pattes (ou ses jambes comme certains y tiennent) sous son ventre lorsqu'un tel animal est en vol ?
C'est contre nature, finalement : ça décale l'équilibre de l'animal, son centre de gravité, tout en induisant une double dépense d'énergie. C'est anti-aérodynamique.
Mais les hippoptères n'étant pas des créatures naturelles, on pourra objecter que... et que... et donc...
OK, admettons...

Mais il faudrait alors quand même qu'on m'explique d'où vient ce fait, cette idée qu'ont eue un jour les animateurs de cinéma de faire pédaler les chevaux ailés en plein vol !
Notez qu'il ne s'agit pas seulement des chevaux mais aussi parfois des dragons, des griffons, et autres créatures similaires à quatre pattes.
Autre point que je mets juste entre parenthèses : la taille des ailes est toujours trop petite par rapport à la taille de la bête, question portance, ça ne doit pas être terrible... Mais j'imagine que c'est uniquement une "manipulation esthétique".
Peut-être que ce petit post fera évoluer tout cela vers des représentations que je pense plus réalistes, si un scénariste ou un animateur le lit.
Bonne journée !


Thank you Swe-Dragon for your Pegasus ;-)

samedi 24 août 2013

Petit menuet

Un petit texte qui m'est venu tout seul ce matin... Un peu cucul diront certains. Peut-être... mais des fois ça fait du bien aussi de laisser aller des choses un peu plus légères.


Petit menuet
Chansonnette...

Un et deux et trois et...
C'est un jo-li
Menuet (trois...)
Peti-te danse
Mignonet-te
Qui s'envo-le
Dans le vent (et...)
En laissant no-
Tre âme heureu-se.



Respirez...

Un et deux et trois et...
Trois petits pas
Puis un temps... (et...)
Main en l'air (et...)
Soyez bien droit !
Éloignez-vous
Puis reve-nez
Donnez-vous la main
Puis avan-cez.

Puis encore...

Un et deux et trois et...
Regar-dez votre
Partenai-re
Souriez-vous
Gentiment (et..)
Jambe droi-te
Pas léger (et...)
Baisez-lui la main
Puis salu-ez.


Souriez !



Voilà ! C'est tout. Tout ça pour dire qu'il vaut mieux voir les choses avec légèreté plutôt que de toujours voir les choses en noir. Alors souriez et bonne journée !  :-)


(Image récupérée ici : http://en.wikipedia.org/wiki/File:Minuet_%28PSF%29.png)

vendredi 2 août 2013

Heaven and Hell / Paradis et Enfer

Un texte de mai 2000, publié dans mon recueil de poésie et chansons "Et le Soleil se Leva" et sa traduction en français. Bonne lecture !

Heaven and Hell

Look at the flowers and take your time.
For the human kind your a mad man.
But you know that Heaven exists:

In your heart and in your mind.
And you know how to take it.


When you see the sparrow that flies over you
You wanna touch the sun and take it in your hands.
You can be a cloud and you can fly with the stars.

All that is Paradise
And it will always be on your mind.


Brother you know than Hell is here too
In our minds and we can create it when we want
For anger and if we want to see the evil sun.

The evil sun burns all things
On the little blue planet.


The evil sun provokes wars and kill the innocent
And the flowers (that) you like and despair comes.
We are alone in Hell and nobody can help us.

But if you can see the blue sky
Then you are saved, my friend.


But never forget than you have both in you.
And you can choose between black or white.
But it cannot always be so, it is grey

Because we are not programmed machines:
We are humans in an unforeseeable world.

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Paradis et Enfer

Regarde les fleurs et prends ton temps
Pour les gens tu es un fou
Mais tu sais que le paradis existe:

Dans ton cœur et dans ton âme
Et tu sais comment y accéder.

Quand tu regarde l'oiseau voler au dessus de toi
Tu voudrais toucher le Soleil et le prendre dans tes mains.
Tu sais te transformer en nuage et voler avec les étoiles.

Le paradis est tout cela
Et tu l'aura toujours en toi.

Frère tu sais que l'enfer est aussi présent
Dans nos esprits, et nous pouvons le créer quand nous voulons
Pour la colère et si nous voulons voir le Mauvais Soleil.

Le Soleil Noir brûle tout
Sur la petite planète bleue.

Il provoque les guerres et tue les innocents
et les fleurs que tu aime et le désespoir s'installe.
En enfer nous sommes seuls et personne ne peut nous aider.

Mais si tu peut voir le ciel bleu
Alors tu es sauvé mon ami.

Mais n'oublie jamais que tu porte les deux en toi.
Et tu peux choisir entre le noir ou le blanc.
Mais ce n'est jamais vraiment ainsi, c'est gris...

Parce que nous ne sommes pas des machines programmées:
Nous sommes des Humains dans monde imprévisible!
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jeudi 1 août 2013

L'histoire de K.

Bonjour à tous !
Aujourd'hui, je voudrais m'adresser à quelqu'un de vraiment très cher à mon cœur, quelqu'un que j'aime plus que tout. J'espère que cette personne lira ce post et qu'elle aura la patience d'aller au bout.
Cela dit, je m'adresse aussi à tous en espérant que ce témoignage pourra être utile à certains d'entre vous, amis lecteurs, qui se trouvent peut-être dans une situation similaire.
Il est possible que certains se reconnaissent dans cette histoire, qu'ils sachent que je ne veux en aucun cas critiquer, juger ou quoi que ce soit d'autre, je le redis : c'est juste un témoignage, un "rapport de faits".
Avec quelques images pour égayer un peu. :-)

L'histoire de K.

K était une jeune femme à qui tout semblait sourire.
Après une vie assez difficile en partie dans sa famille et pour une autre partie dans ses relations "amicales", elle suivit des années d'études et embrassait par la suite une carrière d'infirmière par envie et par passion.
La jeune K commençait alors à se faire de nombreuses expériences dans différents hôpitaux et cliniques, différents services, différentes villes.
Les choses allaient alors pour le mieux. Elle était particulièrement bien notée, ce qui l'encouragea à continuer.
Elle avançait donc et poursuivait sa carrière avec assiduité et acharnement car il en faut énormément pour réussir dans ce milieu, à ce qu'elle me disait.
Mais cela était fructueux et au bout de nombreuses années elle  devint urgentiste et monta en grade jusqu'à devenir infirmière chef, surveillante chef urgentiste... Bref, n'étant pas du tout du milieu hospitalier je ne sais plus comment ce service s'appelle exactement. Mais vous voyez, je n'en doute pas, là où elle était arrivée : très haut, à un poste des plus importants dans un des plus grands et plus prestigieux hôpitaux de Paris (Paris en France bien sûr !)
Entre temps, K avait rencontré un homme. Un brillant commerçant étranger. Et qui dit brillant commerçant dit plein aux as ou pété de thune, au choix... et tout le confort et le luxe qu'on pourrait imaginer, voire désirer.
Tous les deux, ils s'aimaient d'un bel et grand amour. De cet amour un petit garçon vit le jour.

Tout semblait effectivement lui sourire. A elle et à sa petite famille.
Tout sauf une chose : la dépendance.
Mais sa dépendance à elle n'était pas dans l'alcool, la drogue, le travail ou le sexe. La sienne était dans la dépendance religieuse et ésotérique.
Comme toute dépendance, elle commençait à lui bouffer la vie.

Et de là...
Les choses commencèrent à basculer de la lumière à la pénombre, puis à l'ombre, puis... Elle sombra dans le côté obscur le plus noir qui soit.
Pour commencer elle perdit son mari, un divorce, ce sont des choses qui arrivent...
Puis elle quitta son travail pour suivre un médecin qu'elle avait rencontré par la suite ; pourquoi pas ? Mais là où le bât blesse, c'est qu'il y est peut-être aussi pour quelque chose mais cela ne nous concerne pas.
S'ensuivit une période "d'errance morale" ou "psychologique" avec une perte des repères (moraux).
Son fils la quitta quand elle devint invivable.
Et maintenant elle "zone" ici et là, allant hurler des insanités (et pas que ça !) chez les gens, même ceux qui l'avaient aidée dans des moments difficiles. Elle traîne en "voyant" des choses, des gens, des morts, des esprits... qui lui parlent, voire qui lui dictent sa conduite.
Elle changeait de comportement (de je t'aime à je te hais, tu es le diable, tu es possédé(e) tu m'en veux, etc.) en moins d'une semaine au début et en moins d'une journée maintenant. Bref, elle est devenue "barge" !
Ou plutôt "malade", je crois qu'on appelle ça un trouble bipolaire de la personnalité, qu'on me corrige si c'est inexact.

Pourquoi tout s'est si bien enchaîné dans "le négatif" ?
Tout simplement parce qu'un "beau" jour, quelqu'un l'a "révélée" sans prendre en compte sa fragilité mentale, ce quelqu'un lui dit qu'elle était médium, qu'elle avait des capacités hors du commun, etc. Ok.
Là n'est pas le mal, ce n'est pas parce qu'on est médium qu'on perd systématiquement pied. Non, cela n'arrive seulement que quand on n'y prend pas garde et pour tout dire, j'y serais peut-être moi-même passé aussi si l'on ne m'avait pas tiré la sonnette d'alarme !
Pour K cela n'a pas été aussi "simple". Outre le fait qu'elle commençait à perdre pied, après son divorce elle avait rencontré ce médecin. On s'imaginait que tout irait bien. Mais non. Les choses n'ont fait qu'empirer.

Elle était d'abord mal entourée et ensuite elle ne voulait pas entendre parler de se faire aider parce qu'elle se voyait au-delà de tout cela, elle n'avait plus confiance même dans le métier (qu'elle ne pratiquait plus depuis longtemps semblant ignorer par quel bout tenir une seringue...) et les soins qu'elle avait prodigués à x milliers de gens durant sa carrière.
Et la dépendance poursuivant son œuvre, elle s'enfonça de plus en plus, se laissant guider par ses visions, ses pressentiments, ses rêves ou hallucinations, etc. se voyant "positive", dans la lumière et voyant les autres "négatifs". Et tout cela sans avoir plus un pied sur Terre.

Je tiens à préciser qu'il n'est aucunement question de mécanisme d'endoctrinement externe comme de secte ou autre. Les faits sont assez parlants pour nous montrer, à mon avis, qu'il n'est pas besoin de secte, ou d'organisme du même genre, pour s'auto-endoctriner dans des... peut-être des "rêves" ? Cela me fait bien penser à de l'auto-persuasion.
Et les faits montrent qu'il n'est pas non plus besoin d'user de drogues pour se trouver dans un état disons "hallucinatoire et paranoïde".
Oui, j'ai osé ! ;-)

Là où je voulais en venir avec ce post, c'est que je voudrais éviter de perdre encore quelqu'un que j'aime profondément de cette façon.
Et autant que possible à éviter à d'autres que cela ne leur arrive, tant pour ceux qui assistent au départ que pour ceux qui partent dans un autre monde.
J'admets que parfois les choses sont très dures.
Mais il ne faut pas se laisser entraîner ou s'auto-entraîner dans ces schémas d'où l'on risque de ne pas sortir indemne (ou de ne pas sortir du tout, comme K (ou M une autre personne à qui cela est arrivé !)

Qu'il y ait des signes, je veux bien, mais tout n'est pas à prendre "à la lettre".
En espérant que ce post puisse aider.
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.