Pour ma part ce serait plutôt "un jour je réussirai mes pains au raisins !"
Oui, j'aime bien me lancer dans des opérations de cuisine, par moments. Moments plus ou moins heureux ! Et ce qu'il en est ressorti cette fois, euh...
Le résultat n'est pas génial, ils ont vraiment une sale tête (pour rester poli !) Au niveau du goût, heureusement qu'il y a des raisins macérés dans une tasse de rhum ! :-) Mais non, ils sont très bons ! Moches mais bons. Je suis prêt pour Master Cuisto, non ?
En attendant, je me suis toujours demandé pourquoi il s'agit toujours de la plus haute tour, de la plus jolie princesse, du plus... des plus... et de la plus... et autres "plus" en tous genres... Pas vous ?
A quoi cela est-il lié ? Peut-être au fait que dans notre monde, ou plutôt dans notre société, on est habitué à donner "le plus" de nous-même ? Toujours aller au-delà de ses limites, de son travail, de ses capacités, de son potentiel ?...
Et si ce n'était finalement que commercial ? Donner plus que le voisin pour vendre plus ? Consommer plus ? Plus pour quoi et pourquoi ?
"Plus" nous amène à une hausse de "tout" quasi hystérique qui fait qu'on finit par se sentir (justement plus) plus mal que bien, plus fatigué que reposé, voire épuisé, usé.
Mais est-ce que cette course effrénée est nécessaire ? Personnellement je dirai que non. Il faudrait, à mon avis, parvenir à un état de bien-être, d'équilibre, de juste milieu qui nous permettrait de vivre tranquillement et en harmonie avec l'univers (ou la nature, c'est pareil, appelez ça comme vous voulez !) et surtout dans une meilleure qualité et non toujours dans la quantité.
Mais la qualité est parfois si difficile à atteindre, ne serait-ce que pour des petits pains aux raisins, alors pour le reste... "Préférons donc à la qualité une course sans fin et rongeante à la quantité, c'est plus facile !" dirons certains. Mais est-ce le bon choix ? Chacun voit midi à sa porte, n'est-ce pas ?...
Il est vrai qu'un peu de "plus" n'est pas forcément mauvais dans la mesure où ce "plus" est utilisé judicieusement et avec raison et équilibre dans le but d'atteindre un certain niveau de qualité. A chacun donc de trouver son juste milieu.
Et en postscriptum pour notre chère princesse : ne désespère pas, il viendra ton prince, de même que je réussirai à faire mes gâteaux ! Il ne faut jamais désespérer, jamais lâcher le morceau, comme on dit !
Concentrez-vous sur la qualité dans tout ce que vous entreprenez et bon weekend à tous !
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